femelliste
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Qu’est-ce qu’une femelliste ?

Nous vous proposons aujourd’hui d’explorer un concept qui soulève de vives discussions dans le milieu féministe : la femelliste. Ce terme, bien que relativement nouveau, soulève des interrogations profondes sur la définition même de ce qu’est une femme et sur les enjeux liés à l’identité de genre. En tant que blogueuses lifestyle, nous avons jugé essentiel d’aborder ce sujet avec nuance et expertise, car il touche à des questions fondamentales qui concernent toutes les femmes, quelles que soient leurs origines ou leurs convictions.

En bref

Une femelliste est une femme qui s’ancre dans la réalité biologique de son corps, reconnaissant son anatomie féminine sans pour autant s’y réduire. Elle considère que le genre n’est pas une question de ressenti, mais bien une réalité physique liée aux caractères sexuels primaires et secondaires. Elle rejette l’idée que l’on puisse “naître dans le mauvais corps”, faisant une distinction nette entre identité de genre et biologie.

Une femme ancrée dans la réalité biologique

Pour une femelliste, être une femme ne se résume pas à une simple question de sentiment ou d’identité de genre. C’est avant tout une réalité biologique, ancrée dans son corps de femelle humaine. Elle reconnaît et assume pleinement son animalité et sa physiologie féminine, sans pour autant s’y réduire. Une femelliste sait qu’elle est un être de nature, un mammifère, tout en étant également un être de culture, avec une personnalité unique qui transcende les simples considérations biologiques.

Cependant, pour une femelliste, le corps reste le seul critère objectif permettant de définir ce qu’est une femme. Elle estime que les idées et les stéréotypes qui ont été accolés aux corps féminins au fil du temps doivent être déconstruits, plutôt que de chercher à modifier les corps eux-mêmes pour les faire correspondre à ces normes sociales. Une femelliste revendique ainsi que la société s’adapte aux spécificités des corps féminins, plutôt que l’inverse. Elle milite pour une prise en compte réelle des besoins physiologiques des femmes, que ce soit en termes d’infrastructures, de soins médicaux ou de reconnaissance des pathologies spécifiquement féminines.

Le genre n’est pas un ressenti

Selon la vision d’une femelliste, être une femme n’est ni une question de sentiment, ni une identité de genre. C’est une réalité biologique, qui se manifeste à travers un ensemble de caractères sexuels primaires (chromosomes, gonades) et secondaires (hormones, anatomie générale). Une femme n’est donc pas un homme qui se sentirait femme, qui aimerait porter des jupes ou du maquillage, ou qui serait excité à l’idée d’être une femme dans sa sexualité. De même, souffrir de dysphorie de genre ne signifie pas être “né dans le mauvais corps”, mais plutôt que le cerveau de l’individu lui fait croire qu’il est né dans le mauvais corps.

Pour une femelliste, le genre est un ensemble de constructions sociales qui enferment les femmes et les hommes dans des carcans stéréotypés, dont les féministes ont toujours cherché à se libérer. Être une femme, c’est une réalité biologique immuable, au même titre que l’appartenance ethnique ou la date de naissance. Tout comme il serait inconcevable pour une personne blanche de s’auto-proclamer noire, une femelliste estime qu’un homme ne peut devenir une femme, même en suivant des traitements hormonaux ou en subissant des opérations de réassignation.

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On ne naît pas dans le mauvais corps

L’affirmation selon laquelle certaines personnes naîtraient “dans le mauvais corps” est rejetée par les femellistes, qui estiment que cette notion doit être abordée d’un point de vue métaphysique et spirituel. Pour elles, cela soulève des questions profondes : l’âme et le corps seraient-ils deux entités séparées ? L’âme se serait-elle incarnée dans la mauvaise forme ? Et dans ce cas, qui déciderait de cela et pourquoi ?

Si les femellistes ne nient pas le droit des personnes à pratiquer leur foi, elles estiment cependant que ces croyances doivent rester dans la sphère privée et n’ont pas leur place sur la place publique, conformément au principe de laïcité. Elles accordent une grande importance aux sciences dites “dures”, considérant que celles-ci ont toujours été le meilleur rempart face aux institutions religieuses qui ont tenté par le passé de s’immiscer dans les affaires d’État.

Pour une femelliste, le genre est au sexe ce que l’astrologie est à l’astronomie. Elle croit en l’évolutionnisme et en l’héliocentrisme, jusqu’à preuve du contraire, et estime que dans une ère où nous devons nous reconnecter à la biosphère, il est contre-productif de nier nos réalités sexuées.

Des oppressions liées au sexe

Les femellistes considèrent que les femmes subissent de nombreuses oppressions spécifiquement liées à leur sexe biologique. Elles estiment que l’un des instincts primaires humains les plus essentiels est la capacité à reconnaître immédiatement qui est un homme ou une femme, ce qui permet notamment aux femmes de se protéger de la prédation sexuelle masculine et de savoir avec qui il est possible de se reproduire.

Toutes les luttes féministes sont ainsi liées aux corps des femmes : accès à l’avortement, prostitution, avortements sélectifs, féminicides, excision, lapidation des femmes adultères, crimes d’honneur, mariages forcés, obligation de se voiler, etc. Même des sujets qui peuvent paraître éloignés du sexe, comme l’inégalité salariale, sont en réalité liés à la capacité des femmes à être enceintes et aux stéréotypes de genre accolés à leur sexe.

Pour les femellistes, ne pas prendre en compte cette réalité de la sexuation peut avoir des conséquences graves. Elles pointent par exemple le fait que les études scientifiques sont majoritairement menées sur des hommes, ce qui conduit à une errance médicale plus importante pour les femmes. Selon une étude danoise portant sur six millions de personnes, les femmes sont ainsi diagnostiquées en moyenne quatre ans plus tard que les hommes pour plus de 770 types de maladies.

Refus de la définition par les hommes

Une femelliste refuse catégoriquement que des hommes définissent ce qu’est une femme, car être une femme est une expérience vécue dans la chair, que les hommes ne peuvent pleinement comprendre. Ils n’ont pas grandi avec le même rapport au corps, la même inquiétude face au miroir, la même révolution que représente la première règle ou le même harcèlement sexuel subi dès l’adolescence. Ils ne vivent pas non plus avec la peur constante du viol, ni avec les mêmes douleurs liées aux cycles menstruels ou à la grossesse.

Certains hommes vont même jusqu’à s’approprier et à romantiser les souffrances des femmes, en postant des vidéos où ils sont sexuellement excités à l’idée d’être harcelés dans la rue. De nombreux sites pornographiques regorgent également de catégories fétichisant le fait d’être une femme dans la sexualité. Mais pour une femelliste, être une femme ne peut se résumer à un simple fétichisme.

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Elles estiment qu’il est incroyable que la société soit prête à accepter les hommes comme des femmes, avant même d’avoir fini d’accepter pleinement les femmes elles-mêmes. Elles dénoncent le fait que des hommes tentent d’expliquer aux femmes ce que signifie être une femme, alors qu’elles vivent cette réalité au quotidien dans leur chair.

Contre l’intrusion dans les espaces féminins

Les femellistes s’opposent fermement à ce que des hommes trans, qu’elles considèrent comme des hommes, accèdent aux espaces réservés aux femmes, tels que les vestiaires, les prisons ou les centres d’accueil pour femmes victimes de violences. Elles estiment que ces espaces ne sont ni des “fourre-tout”, ni des lieux thérapeutiques “d’affirmation de genre”, mais bien des espaces de sécurité réservés aux femmes, où elles peuvent se retrouver entre elles sans la présence d’hommes.

Elles pointent notamment le fait que dans certaines prisons, des détenus trans ont été accusés d’avoir violé leurs co-détenues. Elles craignent également que les statistiques de criminalité et de délinquance des femmes ne soient artificiellement gonflées par l’inclusion d’agresseurs sexuels qui se déclarent femmes.

Si les femellistes reconnaissent que toutes les personnes trans ne sont pas des prédateurs, elles estiment cependant qu’elles sont forcées de se méfier, car le transgenrisme peut être instrumentalisé par n’importe quel homme pour accéder aux espaces féminins. Dans un contexte post-#MeToo où le viol a été mis au centre des débats, elles dénoncent le fait que les traumatismes et les peurs des femmes soient ainsi balayés au nom de l’inclusion des hommes trans dans leurs espaces.

Critique de la misogynie intériorisée

Les femellistes dénoncent avec virulence les femmes qui, selon elles, trahissent leur sexe par misogynie intériorisée en validant l’idéologie transgenre au détriment des droits des femmes. Elles estiment que ces femmes n’ont pas la lucidité nécessaire pour déceler la misogynie lorsqu’elle prend une forme réinventée, et qu’elles instrumentalisent des siècles de théorie féministe au profit des pires théories masculinistes.

Elles accusent ces “suiveuses” de baisser la garde face aux hommes trans, de fermer les yeux et de baisser la tête pour s’assurer les faveurs des hommes. Elles leur reprochent de préférer leur confort personnel plutôt que de se battre collectivement pour plus de liberté, de penser à contre-courant et de prendre des risques, comme l’exige selon elles le véritable combat féministe.

Pour les femellistes, ces femmes leur font honte et trahissent l’héritage des suffragettes. Elles estiment qu’elles valident un “féminisme” devenu un étendard machiste, un combat pour les droits des hommes en jupe, une imposture à base de discours “gnan-gnan” et de filles “gentilles, serviables, mignonnes et crédules”. Elles se sentent trahies par ces femmes qui, selon elles, sacrifient les droits des femmes sur l’autel de l’idéologie transgenre.

Contre l’homophobie du mouvement trans

Selon les femellistes, le mouvement trans promeut une forme d’homophobie en niant l’orientation sexuelle et en poussant les gays et les lesbiennes à transitionner. Elles estiment que forcer les lesbiennes à dire qu’elles aiment les pénis, sous peine d’être traitées de “transphobes”, est la base même de la lesbophobie.

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Elles dénoncent également le fait que cette idéologie promeut des thérapies de conversion, en poussant des lesbiennes à penser qu’elles se sentiraient mieux en tant qu’hommes hétéros, et en disant à des hommes gays très “féminins” qu’ils seraient plus heureux en tant que femmes. Elles citent l’exemple de l’Iran, où l’homosexualité est interdite mais où les transitions sont encouragées, le gouvernement finançant jusqu’à la moitié du coût des opérations de réassignation de genre.

Pour les femellistes, cette négation de l’orientation sexuelle au profit de l’identité de genre est une forme d’homophobie que plusieurs associations, comme LGB Alliance, Get The L Out, Gay Against Groomers ou Résistance Lesbienne, s’efforcent de combattre.

Préoccupations pour les enfants

Les femellistes expriment de vives inquiétudes concernant la transition des enfants, qu’elles considèrent comme une forme de mutilation irréversible. Elles s’opposent à l’utilisation de bloqueurs de puberté et aux opérations chirurgicales visant à modifier les corps d’enfants dans le but d’une transition.

Elles pointent notamment le fait que la “clinique du genre” Tavistock, au Royaume-Uni, est poursuivie par plus de mille familles qui estiment qu’elle a poussé leurs enfants à transitionner. Elles rappellent que la dysphorie de genre peut être le symptôme d’un mal-être plus profond, lié à des troubles psychiatriques, à des violences sexuelles subies ou à des troubles du comportement alimentaire ou de l’autisme.

Les femellistes mettent également en garde contre l’emprise que peuvent exercer les réseaux sociaux sur les plus jeunes, en les poussant à suivre des “modes” comme celle de la transition pour s’intégrer à un groupe. Elles soulignent que de nombreuses personnes, majoritairement des femmes, ont fait le choix de “détransitionner” après avoir subi les effets irréversibles des traitements hormonaux et des chirurgies (infertilité, ablation des seins, douleurs pelviennes, changement de voix, etc.).

Refus de la novlangue

Pour les femellistes, l’utilisation de termes comme “personne menstruée”, “cis”, ou des pronoms dits “inclusifs”, relève d’une forme de manipulation du langage par l’idéologie trans, visant à faire disparaître progressivement le mot “femme” lui-même. Elles refusent d’être considérées comme une sous-catégorie de femmes, désignées par le terme “cis”, et dénoncent le fait que des mots structurants comme “femme”, “homme”, “sexisme” ou “homosexualité” voient leur sens dévoyé.

Pour une femelliste, cette novlangue est une attaque directe contre la réalité des femmes en tant que classe opprimée. Le terme “cis” vise à réduire les femmes à une sous-catégorie, les rendant invisibles derrière un qualificatif qui nie leur expérience vécue en tant que femmes. Les expressions telles que “personne menstruée” ou “personne avec une vulve” déconstruisent l’identité féminine, la réduisant à des morceaux de chair dénués de sens. C’est un processus d’objectification qui nie l’humanité des femmes et leur droit à exister en tant qu’êtres entiers et autonomes.

De plus, la manipulation des termes comme “femme”, “homme”, “sexisme” et “homosexualité” constitue une véritable trahison du langage lui-même. Ces mots ont été forgés au fil des siècles pour décrire des réalités tangibles, des expériences vécues par des millions de personnes. En déformant leur signification, l’idéologie trans cherche à réécrire l’histoire et à nier les luttes menées par les femmes et les personnes LGBTQ+ pour obtenir la reconnaissance de leur existence et de leurs droits fondamentaux.

Pour une femelliste, cette novlangue n’est rien d’autre qu’un outil de domination supplémentaire, visant à faire taire les voix dissidentes et à imposer une vision unique du monde. C’est une forme de totalitarisme linguistique qui nie la diversité des expériences humaines et cherche à contrôler la façon dont nous pensons et nous exprimons. Les femellistes rejettent catégoriquement cette manipulation du langage, car elle constitue une attaque directe contre leur identité et leur capacité à nommer leur propre réalité.

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